jeudi 7 décembre 2023

Baromètre interne : déclaration CGT 2023

 
Baromètre interne
Déclaration CGT
Décembre 2023

Une présentation partielle des résultats du baromètre interne 2023 a été envoyée avec les fiches de paie. Une présentation avait faite aux organisations syndicales le 14 novembre.

A cette occasion, la CGT a exprimé son avis sur ce baromètre.
Pour la CGT, comme nous l’avons exprimé en 2020 (cf déclaration en annexe), tout est tronqué dans cet exercice : les questions autant que les résultats présentés. Le pire étant la synthèse envoyée avec les fiches de paie, qui oublie quelques éléments fondamentaux.

Les questions :
De nombreux agents ont eu du mal à répondre aux questions. C’est normal, il s’agit le plus souvent de questions que se pose la Région, mais pas les agents.
L’exemple le plus parlant concerne le pouvoir d’achat.
Rappel de la question posée : la collectivité est-elle attractive en termes de rémunération ?
Nous ne connaissons aucun agent ne se pose cette question le matin en allant au boulot. 
Proposition de question plus adaptée : est-ce que j’ai le sentiment que mon salaire augmente autant que l’inflation ?

Les résultats : 
L’interprétation et les reformulations des résultats sont souvent problématiques.

Un exemple particulièrement parlant : la communication interne (le summum des résultats positifs !)
Rappel de la question posée : Je prends connaissance des actions de la collectivité/des services par le biais de la lettre d'informations de la Direction Générale des Services (lettre reçue par mai + info Oasis à chaque envoi) :
Traduction dans les résultats : L’intérêt pour la lettre d’information de la DGS : 80 %
Traduction dans la synthèse : 80 % des agents apprécient la lettre de la DGS
On transforme une action ("je lis") en jugement de valeur ("j’ai de l’intérêt", puis carrément "j’apprécie").
Chacun se fera son opinion sur ces pratiques.

Et la synthèse oublie aussi de rappeler quelques points pourtant essentiels :
- Forte baisse de la participation : - 7 %au siège et – 15 % dans les lycées
- Taux de participation très faible dans les lycées : moins de 20 %
- Une constante dans les réponses : plus les agents ont de l’ancienneté (donc plus ils connaissent le fonctionnement de la Région), plus les réponses sont négatives.

Pour avoir des résultats plus probants, la CGT propose de les pondérer en tenant compte de l’abstention (80 % dans les lycées) et de donner la possibilité de ne pas répondre aux questions, si on n’a pas d’avis.

L’avis du Syndicat CGT du Conseil régional Centre-Val de Loire :
La question de l’utilité de ce type de questionnaire reste posée.
La réponse apportée par la synthèse peine à nous convaincre : "Vos réponses vont permettre de poursuivre l’amélioration des actions engagées par la Collectivité". Bref, on va continuer à faire ce qu’on fait super bien. 

Autosatisfaction et bonne conscience pour la Région.
Enfumage et temps perdu pour la CGT.

Nous restons surtout convaincus que le temps passé et l’agent dépensé pour cet exercice, qui aurait pu être mieux utilisés.

mardi 26 septembre 2023

13 octobre 2023 : les organisations syndicales appellent à manifester


 
Après le passage en force de la réforme des retraites, le pouvoir d’achat et l’augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux sont toujours les revendications prioritaires pour le monde du travail. L'intersyndicale appelle à la mobilisation le 13 octobre contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes !


Un meilleur partage des richesses est impératif

Alors que les profits explosent dans la plupart des grandes entreprises, avec 25 000 millionnaires supplémentaires entre 2021 et 2022, la France devient médaille de bronze mondiale et se distingue des autres pays européens où leur nombre diminue, plus que jamais un meilleur partage de la richesse produite est impératif.

Des mesures ponctuelles et majoritairement financées par l’État sont insuffisantes pour répondre à l’inflation et l’augmentation des coûts tels que l’énergie, l’alimentation, le logement…

Les organisations de l'intersyndicale réaffirment ensemble que ce sujet nécessite une augmentation du SMIC et des politiques salariales dans les branches, les entreprises et la Fonction publique.

Les employeurs doivent ouvrir des négociations salariales à tous les niveaux.

Cette meilleure répartition des richesses au profit des salariés constitue également un levier puissant d’action pour la lutte contre les inégalités, notamment entre les femmes et les hommes.

Cette année encore, l’été a mis en lumière les conséquences dramatiques du changement climatique, avec des températures records relevées dans le monde entier, et la nécessité d’engager une transition écologique socialement juste.

Les impacts de cette transition écologique juste sont multiples et concernent à la fois les activités, les conditions de travail, les métiers, les emplois, les qualifications et les compétences.

Pour répondre à ce défi majeur, il faut dès aujourd’hui apporter des solutions immédiates, anticiper les impacts et préparer les investissements nécessaires, sécuriser l’emploi des travailleuses et travailleurs et les associer aux choix qui les concernent. Au lieu de cela la fragilisation de l’industrie continue sous la pression des actionnaires.

Le PLF (projet de loi de finances) et le PLFSS (projet de loi de finances de la Sécurité sociale) en cours de préparation doivent être à la hauteur des enjeux de la période et de demain et doivent être porteurs de justice sociale.

La conditionnalité des 150 à 200 milliards annuels d’aides aux entreprises doit être débattue.

Le PLF et le PLFSS doivent renforcer nos services publics, à commencer par l’hôpital, l’école, l’enseignement supérieur et la recherche...

Les négociations nationales qui vont se tenir, notamment en matière de retraites complémentaires et d’assurance chômage, dans les mois à venir seront capitales pour créer et renforcer les droits sociaux des travailleurs. Il est urgent de répondre aux aspirations démocratiques des travailleurs pour une meilleure représentation collective en revenant sur les ordonnances travail et la loi de transformation de la fonction publique.

Une lutte à l’échelle européenne.

Les organisations de l'intersyndicale, avec le mouvement syndical européen, sont mobilisés pour la solidarité, la transition écologique juste et contre les politiques d’austérité.

La CGT et l'ensemble des ces organisations appellent à une journée de mobilisations et de manifestation le vendredi 13 octobre 2023 contre l’austérité et pour l’augmentation des salaires, des pensions et l’égalité femme-homme.

Pour la CGT, le gouvernement doit d’urgence faire d’autres choix politiques et sociaux pour répondre aux besoins de la population, notamment en termes d’augmentation des salaires et d’emploi.

La CGT les a regroupés dans ses 100 propositions pour protéger et améliorer la vie des salarié·es publiées avant l’été.



jeudi 9 février 2023

Réforme des retraites : mobilisation et pouvoir d'achat

Le jeudi 9 février 2023, l'Intersyndicale du Conseil régional Centre-Val de Loire a écrit au Président du Conseil régional pour lui demander de ne pas appliquer la retenue sur salaire pour les temps de grève des 19 et 31 janvier et 7 février 2023.


A l’attention de François BONNEAU,
Président de la Région Centre-Val de Loire

Orléans, le 9 février 2023,

 Objet : Non application de la retenue sur salaire pour les temps de grève des 19 et 31 janvier et 7 février 2023

 Monsieur le Président,

L’actuel projet de réforme des retraites est une profonde régression sociale pour toutes les salariées et tous les salariés.

L’ensemble des organisations syndicales et de nombreuses formations politiques s’opposent à ce projet, sous diverses formes.

De nombreuses agentes et de nombreux agents du Conseil régional se sont mobilisés par la grève et la manifestation lors de trois premières journées d’action des 19 et 31 janvier et 7 février 2023, malgré l’inflation qui plombe le pouvoir d’achat de chacun.e.

Dans ce contexte particulier, l’Intersyndicale CFDT-CFE/CGC-CGT-FO-FSU-UNSA du Conseil régional Centre-Val de Loire vous demande de ne pas pénaliser les agentes et les agents grévistes de la collectivité et de ne pas appliquer la retenue sur salaire pour les temps de grève des 19 et 31 janvier et 7 février 2023.

Nous vous remercions par avance de tout l’intérêt positif que vous porterez à la lecture de notre courrier et restons à votre disposition pour tout échange complémentaire sur ce sujet.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos respectueuses salutations.

 Intersyndicale CFDT-CFE/CGC-CGT-FO-FSU-UNSA
du Conseil régional Centre-Val de Loire




vendredi 27 janvier 2023

Retraite : 2ème journée de mobilisation nationale et intersyndicale : 31 janvier 2023

 


Après la mobilisation massive du 19 janvier, on remet ça encore plus fort le 31 et jusqu’au retrait de la réforme !

NON à l’attaque de macron contre les retraites

OUI, la retraite à 60 ans maximum, c’est possible !

En assemblées générales, en heures d’infos syndicales, réunissons-nous pour préparer le 31 et discuter des suites immédiates : oui on peut faire reculer Macron !

L e 19 janvier, dans l’unité syndicale, nous étions plus de 2 millions dans les rues, bien plus en grève, pour affirmer notre rejet de cette nouvelle réforme. Dans toute la France, des milliers de services, crèches, écoles, étaient fermés entièrement ou partiellement. Dans toutes les filières, dans toutes les collectivités et tous les établissements, la colère et la détermination étaient au rendez-vous. Personne n’est dupe sur les intentions du gouvernement Macron-Borne.
C’est la 8e fois en 30 ans que les gouvernements successifs attaquent les salarié·es avec les mêmes arguments fallacieux.

 
Pourquoi vouloir nous faire travailler jusqu’à 64 ans minimum et augmenter la durée de cotisations ?
  Contrairement à ce qu’ils soutiennent, notre système des retraites n’est pas en péril. Celui-ci a d’ailleurs dégagé un excédent de 3 milliards en 2022 alors que le COR (conseil d’orientation des retraites), dans ses prévisions, avait annoncé 22 milliards de déficit.
Pour satisfaire ses partenaires et rassurer les marchés financiers de la zone euro, le gouvernement, malgré l’opposition massive des salarié·es, a décidé de passer en force le recul de l’âge de départ.
Alors que le taux d’emploi des plus de 60 ans est de 35,5 % et que 5 millions de personnes sont en recherche d’emploi, le gouvernement veut obliger les seniors encore en activité à travailler plus longtemps !

L’ensemble des mesures annoncées sont des mensonges et parmi elles :
• Le dispositif carrières longues est profondément dégradé.
• Aucun progrès notable en direction des femmes.
• Aucune mesure concrète sur la pénibilité.
• La promesse des minimas à 1200 € brut est une fumisterie et loin de nos revendications. De plus, 2 millions de retraité·es qui n’ont pas une carrière complète en seront exclu·es.

La fin des régimes spéciaux annoncée au titre de l’équité n’est qu’un nivellement par le bas pour satisfaire l’appétit patronal.
Carrières bloquées, point d’indice bloqué, pénibilité aggravée, inégalité des salaires Femmes-Hommes, espérance de vie diminuée… et ils nous parlent d’équité !

En pleine crise inflationniste, l’outrance et la provocation n’ont aucune limite.
Les géants du CAC 40 ont reversé plus de 80 milliards à leurs actionnaires en 2022.
=> Contre tout recul de l’âge légal de départ à la retraite et contre tout allongement de la durée de cotisations, pour un retour à un départ à 60 ans maximum à taux plein !
=> Pour le maintien de nos régimes de retraites (CNRACL, régime général, IRCANTEC…) et leur renforcement par des recrutements statutaires et conventionnels massifs !

Téléchargez le tract

mercredi 11 janvier 2023

Retraites : première journée de mobilisation le 19 janvier 2023

 

Communiqué intersyndical | Retraites : première journée de mobilisation le 19 janvier

La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation.

Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.

Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le Gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arc-bouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement.

Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation interprofessionnelle. Celle-ci prendra la forme d’une première journée de grèves et de manifestations le 19 janvier 2023.

Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, demandeurs et demandeuses d’emploi, et retraité.es, c’est cette date syndicale qui donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée.

Elles décident d’ores et déjà de se réunir le 19 janvier au soir avec les organisations de jeunesse pour prolonger le mouvement de mobilisation et convenir d’autres initiatives.

Les organisations syndicales appellent les salarié.es à se mobiliser fortement dès cette première journée dans l’ensemble du territoire et à participer aux différentes initiatives organisées en intersyndicale.

Paris le 10 janvier 2023


Elections professionnelles de décembre 2022 : la CGT reste le 1er syndicat au Conseil régional


 La CGT est toujours le 1er syndicat au Conseil régional 

et elle gagne 4 sièges supplémentaires.

En Comité Social Territorial – CST (ex-comité technique), la CGT obtient 31,56 % des suffrages exprimés (+ 1 %), soit 439 voix.
Elle gagne un siège supplémentaire, soit 6 élus titulaires sur 15.

En CAP C, la CGT obtient 37,09 % des suffrages exprimés (+ 4,58 %), soit 326 voix.
Elle gagne un siège supplémentaire, soit 4 élus titulaires sur 8.

En CAP B, par contre la CGT obtient 17,54 % des suffrages exprimés (- 6,7 %), soit 20 voix.
Elle perd son unique siège, à 1 voix près.

En CAP A, la CGT obtient 19,6 % des suffrages exprimés (+ 4 %), soit 39 voix.
Elle garde un siège, soit 1 élu titulaire sur 4.

En FSSSCT (ex-CHSCT), la CGT gagne deux sièges supplémentaires, soit 6 élus titulaires sur 15.
Le nombre de siège et la répartition sont désormais les mêmes qu’en CST.

Nous regrettons évidemment la perte de notre unique siège en CAP B, ainsi que la baisse de participation par rapport aux élections pros de 2018 : 44, 46 % contre 50 % en 2018.

Au total, il y aura 8 agents nouvellement élus et 9 anciens.

Auxquels s’ajouteront les personnes mandatées en Formation Spécialisée en matière de Santé, Sécurité et Conditions de travail - FSSSCT (qui remplace le CHSCT) et qui seront désignées dans les prochains jours. 

Ce renforcement de la CGT au Conseil régional a été obtenu par un travail de terrain régulier auprès des agents et grâce à des listes qui représentent vraiment les agents de la Région.

Nous remercions toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisé.e.s pour permettre cette nouvelle victoire électorale : les militants de terrain, les candidats et évidemment les électeurs.


samedi 19 novembre 2022

15 bonnes raisons de voter pour le Syndicat CGT du Conseil régional Centre-Val de Loire

 Les élections professionnelles se déroulent du 2 au 8 décembre 2022.

Si vous ne savez pas encore pour qui voter, voici 15 raisons de voter pour la CGT.